« Nous travaillons sur le principe des anciens, avec des méthodes modernes »

Depuis 2011 à St Laurent dans le Loir & Cher, l’entreprise du Moulin Laurentais produisait de la farine grâce au mécanisme d’un moulin électrique. Ses propriétaires partant à la retraite, en 2018 Alain Doret, Murielle son épouse et leur fils Adrien décident de reprendre l’exploitation du Moulin Laurentais pour l’inscrire dans le Loiret, au cœur de leur ferme à Huisseau-sur-Mauves.

Dans la famille Doret, on ne badine pas avec les céréales. L’entreprise familiale les sème et les récolte depuis plusieurs générations. L’acquisition de cette nouvelle activité de production de farine va leur permettre d’aller jusqu’au bout de la démarche : transformer leur production en produits finis. Autrement dit, le blé devient farine puis des pâtes alimentaires.

Tout le mécanisme, les tamis, les meules de pierre du moulin électrique sont installés dans une grange. C’est Adrien qui est chargé de produire la farine de meule. « nous travaillons sur le principe des anciens, avec des méthodes modernes » explique-t-il. En parallèle ils aménagent un labo à pâtes, c’est le domaine de Murielle.

Suivant une recette simple : farine de blé dur et un peu d’eau, c’est tout ! Notre spécialiste élabore et travaille la pâte comme un boulanger. Et c’est tout un savoir-faire pour réussir une pâte idéale. Cette dernière est ensuite placée dans des moules en bronze. Ce type de moule utilisé pour les pâtes artisanales, confère à la pâte une certaine rugosité à sa surface. Contrairement aux pâtes industrielles complètement lisses. Murielle en utilise huit formes différentes.

Puis c’est le processus de séchage. La température de l’air et le degré d’hygrométrie doivent être surveillés et maîtrisés pour obtenir des pâtes parfaites et délicieuses ! Entre autres torsettes, spaghe’nids, pat’soupe ou encore pat’épis, il ne restera plus que 4 à 6 minutes de cuisson pour se régaler !